La via ferrata de Rochefort : Un ittinéraire discret, dont on entend peu parler, mais d'une majesté grandiose. Elle est certainement pour nous la plus belle via ferrata en Occitanie.
La via ferrata de Rochefort est certainement la plus belle via ferrata d'Occitanie. Son caractère sauvage, sportif, et offrant de magnifiques paysages Cèvenols est ce qui la rend unique.
Quel que soit l'itinéraire d'arrivée pour se rendre à la via ferrata de Florac, on préssent déjà depuis de nombreux kilomètres l'ambiance qui va reigner tout au long du parcours : Un cadre naturel, sauvage, niché en bordure du causse Méjean, surplombant la vallée de Florac trois rivières, au coeur du parc national des Cévennes.
Le parking : Col de la Pierre Plate.
Le parking officiel est situé au col de pierre plate, sur la D16, qui part deFlorac pour monter sur le causse Méjean. Dès l'arrivée sur le causse, un parking très bien indiqué se situe en bord de route. De là, il faudra d'abord revenir en arrière à pied sur la route pour accéder au sentier.
La marche d'approche : Une balade avec vue sur la vallée Floracoise.
L'itinéraire, très bien balisé, nous fait marcher un peu sur la route en revenant sur nos pas (jusqu'à la dernière épingle à cheveux sur la D16), pour ensuite emprunter le GR qui chemine sous la crête du causse Méjean.
A partir du moment où l'on passe de la route au GR, envrion 2 kilomètres de marche peu difficile seront nécéssaires pour arriver au sommet de la via. Le chemin est magnifique, et offre de superbes paysages sur la vallée de Florac, ainsi que sur le Mont Lozère.
L'arrivée au départ de la via ferrata : Grande ambiance.
La fin de la marche d'approche laisse entrevoir petit à petit le pilier terminal de Rochefort et ses surprises : En effet, au fur et à mesure de notre progression sur le GR, nous verront apparaître la suite de ponts de singes du pilier, ainsi que le fameux passage de la casquette ... émotions granties. Mais nous vous en reparlerons dans la suite de l'article.
Les paysages sont superbes, et l'arrivée du chemin nous emmène directement sur le plateau surplombant la via. Une petite étendue herbeuse, perchée au dessus de la vallée, permettant de se restaurer avant de faire la via. Avec un peu de chance, vous verrez les courageux sortir du passage de la casquette, et scruter leur visage rayonnant de joie après cet effort victorieux !
Première partie, à l'assaut de la via ferrata de Rochefort : Sensations variées et plaisir du cheminement.
Et nous voila partis sur le parcours. Dès le début, l'itinéraire nous met dans l'ambiance, avec une traversée horizontale, mais très légèrement déversante, ce qui oblige à travailler un peu les abdominaux et les biceps ! Fort heureusement, ce passage est très court, et la suite de la via devient beaucoup plus facile.
S'enchaînent ensuite tout une disversité d'ateliers : Ponts desinges, pont népalais, passerelles, rondins de bois servant de passerelle, barreaux, et de très courts passages obligeant à se servir du rocher, le tout dans un cadre peu aérien, mais varié, alternant sous bois et rochers.
Si vous souhaitez plus d'informations et de descriptif, vous pouvez aussi aller voir sur le site internet du département de la Lozère.
Deuxième partie, le coeur de la via ferrata : Vertige, émotions et gros bras.
Au bout d'un moment, la via ferrata commence à prendre de l'ampleur, au fur et à mesure que l'on se rapproche du grand pilier surplombant la vallée de Florac. Une réchappatoire permet de ne pas s'engager dans la partie plus difficile. C'est d'ailleurs tout l'avantage de cette via : De nombreuses échappatoires permettent d'éviter les parties trop difficiles.
Mais bon, s'il y a quand même une expérience à vivre dans cette via, c'est au moins la grande passerelle au dessus d'un vide majestueux.
Ce passage est vraiment génial : La passerelle est stabilisée juste ce qu'il faut pour pouvoir avancer assez facilement sans trop gigoter ... mais quand même pas assez pour être parfaitement à l'aise. Les petites lattes de bois sont bien espacées, et l'on prend bien son temps pour avancer !
Et dès la fin de la passerelle, un choix doit s'effectuer : Partir à gauche vers un passage très facile, ou filer à droite (plutôt en haut !), vers une suite de barreaux qui nous emmène droit vers un plafond à environ 20 mètres plus haut.
Franchement si vous avez un petit peu de physique (et pas trop peur du vide), ça vaut vraiement le coup d'aller voir à droite : Les paysages qui s'offrent à nous sont superbes une fois que l'on arrive en haut des barreaux. On se retrouve sous un plafond, les pieds sur les barreaux, obligés de se tenir avec des barreaux fixés directement sur le plafond. Forcément on voit que les barreaux sont scellés à l'arrachement, du coup ça renforce vraiment la sensation vertigineuse qui s'offre à nous.
La fin du plafond nous fait contourner le pilier, et nous nous retrouvons alors en traversée au dessus du vide, avec une vue fantastique sur le paysage Cévenol.
Superbe !
Nous arrivons enfin sur la tyrolienne : Grande et majestueuse, elle nous fait voler au dessus du vide, et permet de rejoindre le pilier terminal de la via, là où se trouve la fameuse "casquette", et les passages les plus physiques et vertigineux du parcours.
Cette tyrolienne s'enchaîne ensuite (en partant vers la droite) vers les parties les plus difficiles de la via. Par contre, si vous ne souhaitez pas faire la casquette ou sa variante un peu moins dure, vous pourrez prendre une (énième) vairiante plus facile, avec de nombreux ponts de singe.
Troisième partie, la casquette et ses variantes : Dur dur dur ... et flippant.
Aller, c'est maintenant l'heure de se faire peur, et de se faire les bras par la même occasion. Arrivé au pied du passage de la casquette, il suffit de lever les yeux pour comprendre que ce n'est pas un mythe : Ca va réellement être dur physiquement.
Du coup c'est bien d'avoir sur soi une longe courte (une dégaine longue suffira largement), pour se vacher et pouvoir souffler, prendre des photos, et admirer ce vide qui nous prend aux tripes.
Ce qui est chouette dans ce passage, c'est qu'il y a aussi une variante qui permet - une fois qu'on s'est engagé - d'opter pour une sortie un peu moins dure. Mais bon, ça tappe fort dans les bras quand même.
Mais en choisisssant de ne pas s'engager dans la suite de barreaux plantés au dessus de la tête vers la casquette, pour aller plutôt vers la droite dans la variante peu difficile, vous allez quand même vous rallonger le parcours par de nombreux passages qui valent vraiment le détour. En effet, cette variante permet de contourner le pilier, pour le grimper par une suite de ponts 3 passerelles différentes, et d'une rafale de barreaux bien dans le vide. Du coup c'est chouette de faire cette partie, car il y a du vide, peu de difficulté, et un parcours clairement rallongé.
Que faire aux alentours de la via ferrata de Florac dans les Cévennes ?
Pour le coup il y a l'embaras du choix : Vous êtes en plein coeur du parc national, du coup il y a moultes activités, visites et randonnées pour se faire plaisir.
Déjà à Florac, il y a le marché tous les jeudi, qui regorge de produits locaux, et d'artisanat. En restant dans le secteur, il y a tous les coins de baignade, dans les rivières autours (Tarnon, mimenten Tarn).
En poussant un peu plus loin vers les gorges du Tarn, vous pourrez faire de l'escalade dans les gorges, ou bien descendre en canoé les étroits du Tarn (de nombreuses bases de locations s'égrainent tout au long des gorges). Les villages de la Malène et de Saint Enimie valent aussi le coup d'oeil.
En plus sportif, au Sud, se trouve la possibilité de faire du canyoning dans le canyon du Tapoul sur le Mont Aigoual. Il se situe à 25 minutes de Florac, il est beau, joliment sculpté dans le granite rose du Mont Aigoual, et permet de se faire plaisir et découvrir cet univers minéral étrange au coeur du parc. C'est certainement un des plus beaux canyon en Occitanie.
Et si vous êtes sur le retour pour revenir vers Montpellier et ses plages, vous pouvez faire une halte sur la via ferrata du Thaurac proche de Ganges : Bien moins vertigineuse que celle de Florac, elle n'en promet pas moins un parcours très varié, et des passages atypiques dans des grottes, notemment avec le saut pendulaire de la baume du soleil.
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